Installation de borne de recharge en copropriété
Analyse personnalisée de vos besoins en recharge électrique
Cette étape consiste à évaluer les besoins spécifiques de votre copropriété en matière de recharge de véhicules électriques. Elle prend en compte le nombre de places de parking, les types de véhicules, la capacité électrique disponible et l'usage projeté. L'objectif est de proposer une solution sur mesure.
Élaboration du devis optimisé pour votre copropriété
Un devis détaillé est créé en fonction des caractéristiques et contraintes techniques de la copropriété, ainsi que des subventions disponibles. Ce devis inclut les coûts d'installation et les équipements nécessaires.
Installation professionnelle et suivi de maintenance
Cette phase comprend l'installation des bornes de recharge par des électriciens certifiés IRVE, en respectant les normes de sécurité. Un service de maintenance est proposé pour garantir le bon fonctionnement des équipements sur le long terme.
Nos techniciens qualifiés garantissent une installation conforme aux normes de sécurité et de qualité.

Recensement des véhicules électriques
Identifier le nombre actuel et potentiel de véhicules électriques parmi les résidents et répartir la puissance Avec équilibrage des charges.
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Planification adaptée
Organiser les travaux pour minimiser les perturbations au sein de la copropriété.
Installation de bornes de recharge partout : chez vous, en entreprise ou en copropriété
Nous proposons des services spécialisés pour l’installation de bornes de recharge pour véhicules électriques à domicile et en entreprise, réalisés par des installateurs certifiés et qualifiés.
Installer une borne de recharge en copropriété peut sembler compliqué, mais ce guide simplifie le processus. Il couvre toutes les options, du droit à la prise aux solutions collectives, et détaille les procédures administratives. Vous y trouverez des informations essentielles sur le cadre légal, les coûts, les aides financières, et les étapes pratiques pour mener à bien votre projet de recharge électrique en copropriété.
Le droit à la prise en copropriété : cadre légal et procédure
Définition et évolution du cadre réglementaire
Le droit à la prise constitue un dispositif légal fondamental qui permet à tout résident d’un immeuble collectif de faire installer une borne de recharge sur sa place de parking privative. Il faut savoir que ce droit, instauré par la loi Grenelle 2 et codifié à l’article L111-3-4 du Code de la construction et de l’habitation, a été considérablement renforcé par la loi LOM de 2019.
Cette évolution a pour objectif de simplifier le déploiement de l’électromobilité au sein des habitats collectifs, en levant les contraintes administratives précédemment en vigueur. Le décret n°2020-1720 du 24 décembre 2020 a étendu ce droit aux parkings ouverts, alors qu’il était initialement restreint aux espaces clos et couverts.
Grâce à cette extension significative, toute personne disposant d’un emplacement au sein d’un parking sécurisé peut désormais bénéficier de ce dispositif, qu’elle soit propriétaire, locataire ou occupant de bonne foi. La puissance maximale autorisée est de 22 kW, ce qui satisfait la majorité des besoins résidentiels en matière de recharge.
Ce droit est fondé sur un principe novateur : l’installation ne requiert pas d’autorisation préalable de la copropriété, à condition de respecter un cadre procédural strict. Le syndic peut néanmoins s’opposer au projet, mais uniquement pour des motifs techniques sérieux ou de sécurité dûment justifiés. Cette opposition doit être formalisée dans les 3 mois suivant la notification du projet.
Procédure de notification et délais
A cet effet, la procédure commence obligatoirement par l’envoi d’un courrier recommandé avec accusé de réception au syndic de copropriété. Ce courrier doit contenir plusieurs éléments essentiels : un descriptif détaillé des travaux envisagés, les plans de l’installation, et l’identification précise de l’emplacement concerné. Il est à noter que cette notification constitue une étape nécessaire qui déclenche les délais légaux et officialise la demande.
Le syndic dispose alors d’un délai de 3 mois pour convoquer une assemblée générale s’il souhaite s’opposer au projet. En l’absence de convocation dans ce délai, le silence vaut acceptation et les travaux peuvent commencer.
De surcroît, même en cas de convocation, l’assemblée générale ne peut s’opposer que pour des raisons strictement limitées : impossibilité technique avérée, risques de sécurité, ou existence d’un projet collectif concurrent déjà voté.
Par ailleurs, il convient de préciser que les travaux ne peuvent débuter qu’après l’expiration du délai de 3 mois ou, le cas échéant, après décision favorable de l’assemblée générale. Cette temporalité permet à la copropriété d’évaluer sereinement les implications techniques et financières du projet. De plus, le demandeur reste entièrement responsable des coûts d’installation, de maintenance et des éventuels dommages liés à sa borne.
Cas de refus et recours possibles
Néanmoins, certaines situations peuvent justifier un refus légal de la copropriété. Il faut dire que ces motifs de refus sont strictement encadrés par la loi et doivent être objectivement démontrés. A titre d’exemple, une impossibilité technique peut être invoquée si le réseau électrique de l’immeuble ne peut supporter la charge supplémentaire, ou si les travaux nécessitent des modifications structurelles majeures.
Le fait est que l’existence d’un projet collectif déjà voté constitue également un motif valable d’opposition. Dans cette hypothèse, la copropriété peut légitimement refuser les installations individuelles pour privilégier une solution globale plus cohérente. Cela étant dit, ce projet collectif doit être concret et assorti d’un calendrier de réalisation précis, faute de quoi l’opposition pourrait être considérée comme abusive.
En cas de refus jugé illégitime, le demandeur dispose de recours juridiques. Il peut saisir le tribunal judiciaire compétent pour faire reconnaître son droit et obtenir l’autorisation d’installer sa borne. Cette procédure, bien qu’exceptionnelle, permet de protéger efficacement le droit à la mobilité électrique contre les oppositions de principe.
En outre, les frais de procédure peuvent être mis à la charge de la partie perdante en cas d’opposition manifestement abusive.
Les différentes solutions d'installation de bornes de recharge
L’installation individuelle par le droit à la prise
L’installation individuelle représente la solution la plus rapide et la plus autonome pour équiper sa place de parking. Sachez que cette approche permet au demandeur de choisir librement son équipement, son installateur et le calendrier des travaux. Le principe consiste à raccorder la borne soit au compteur individuel du logement, soit au compteur des parties communes avec répartition des consommations.
Cette solution présente l’avantage indéniable de la simplicité administrative. Une fois la procédure de notification respectée, le propriétaire ou locataire peut procéder rapidement à l’installation sans dépendre des décisions collectives parfois longues à obtenir. Il est à noter que cette autonomie s’accompagne d’une responsabilité totale du demandeur concernant les coûts, la maintenance et l’assurance de l’équipement.
Cependant, l’installation individuelle peut s’avérer plus coûteuse à terme que les solutions collectives où les frais d’infrastructure sont mutualisés. De plus, la multiplication des installations individuelles peut créer des disparités techniques et esthétiques dans le parking. A cet effet, certaines copropriétés préfèrent encourager les démarches coordonnées pour préserver l’harmonie de l’ensemble immobilier.
Les infrastructures collectives et leurs avantages
L’infrastructure collective constitue une approche stratégique qui permet de pré-équiper l’ensemble des places de parking pour faciliter les futures installations. Figurez-vous que cette solution nécessite un vote en assemblée générale mais offre des avantages économiques et techniques considérables.
Le principe consiste à créer un réseau de distribution électrique permettant à chaque copropriétaire d’installer sa borne selon ses besoins et son planning.
Cette approche collective présente plusieurs bénéfices substantiels. D’abord, les coûts d’infrastructure sont répartis entre tous les copropriétaires selon leurs tantièmes, réduisant ainsi l’investissement individuel. Ensuite, l’uniformité technique garantit une meilleure intégration esthétique et facilite la maintenance future. En outre, cette solution évite les travaux répétés et les nuisances associées aux installations successives.
Il faut dire que l’infrastructure collective permet également d’optimiser la gestion énergétique du bâtiment. Les systèmes modernes intègrent des fonctionnalités de pilotage intelligent qui répartissent la puissance disponible entre les différentes bornes selon les besoins instantanés. Cette technologie évite les surcharges et optimise les coûts énergétiques pour l’ensemble des utilisateurs.
Le préfinancement par des tiers investisseurs
Une solution innovante émerge avec le préfinancement par des tiers investisseurs7, particulièrement adaptée aux copropriétés ne souhaitant pas supporter les coûts initiaux d’infrastructure. Dans ce modèle, un opérateur spécialisé finance intégralement l’installation et reste propriétaire de l’infrastructure pendant une durée déterminée, généralement 15 ans.
Cette solution, proposée notamment par des filiales de la Caisse des Dépôts comme Logi Volt, évite l’approbation d’un budget travaux conséquent en assemblée générale. Les copropriétaires intéressés paient uniquement leur quote-part de raccordement et le coût de leur équipement individuel, facilitant ainsi l’adoption de bornes de recharge électrique dans les copropriétés initialement réticentes à l’investissement.
Un tel modèle économique permet à l’opérateur de rentabiliser progressivement l’infrastructure grâce aux abonnements mensuels et aux consommations électriques des utilisateurs. Il présente l’avantage de ne générer aucune charge additionnelle pour les copropriétaires non-utilisateurs, répondant ainsi aux objections fréquemment soulevées lors des assemblées générales.
Coûts et financement des bornes de recharge en copropriété
Évaluation des coûts selon les types d’équipements
Le coût d’installation d’une borne de recharge varie considérablement selon le type d’équipement choisi et la complexité des travaux de raccordement. Pour une prise renforcée Green’Up, comptez environ 450 à 850 euros, solution économique mais limitée à 3,2 kW de puissance, principalement adaptée aux véhicules hybrides rechargeables. Cette option reste marginale car elle ne bénéficie plus des aides publiques depuis août 2022.
Les bornes de recharge standard de 3,7 à 22 kW représentent le choix le plus courant en copropriété. Leurs prix varient de 1 000 à 2 500 euros selon la puissance : environ 990 euros pour une borne 7,4 kW, 1 200 euros pour 11 kW, et près de 2 000 euros pour 22 kW. Il faut ajouter les frais d’installation qui dépendent largement de la distance au tableau électrique et de la complexité du raccordement.
A titre indicatif, le coût global moyen d’une installation individuelle en copropriété s’élève à 3 500 euros travaux compris, mais peut varier entre 1 500 et 5 000 euros selon les spécificités du site. Les bornes ultra-rapides de 50 à 350 kW, réservées aux installations collectives importantes, atteignent 15 000 à 50 000 euros. Cela étant dit, ces équipements restent exceptionnels en habitat résidentiel en raison de leurs contraintes techniques et tarifaires.
Les modèles de financement innovants
Plusieurs modèles de financement émergent pour faciliter l’accès à la recharge électrique en copropriété. Le système d’abonnement mensuel proposé par certains opérateurs comme Zeplug permet d’étaler les coûts dans le temps. Leurs tarifs démarrent à 1 849 euros TTC pour une borne 3,7 kW, réduits à 649 euros après déduction des aides, avec des abonnements mensuels de 4,90 euros à 16,90 euros selon la puissance.
L’approche par tiers investisseur révolutionne le financement des infrastructures collectives. Dans ce modèle, l’opérateur finance intégralement l’installation et la rentabilise sur 15 ans via les abonnements et consommations des utilisateurs. Cette formule évite tout investissement initial pour la copropriété et ne génère aucune charge pour les non-utilisateurs.
Chaque copropriétaire intéressé ne paie que sa quote-part de raccordement, comprise entre 448 et 2 229 euros selon la puissance demandée.
D’un autre côté, certaines copropriétés optent pour le financement direct collectif, où l’infrastructure est financée par l’ensemble des copropriétaires selon leurs tantièmes. Cette approche mutualise les coûts mais nécessite l’accord d’une majorité qui peut inclure des non-utilisateurs. En contrepartie, elle offre une maîtrise totale de l’infrastructure et évite les contraintes liées aux contrats d’exploitation externe.
Impact économique et retour sur investissement
L’analyse du retour sur investissement d’une borne de recharge en copropriété est essentielle. Un avantage notable réside dans les économies réalisées sur les carburants fossiles : recharger un véhicule à domicile coûte environ 3 euros pour 100 km, contre 8 à 12 euros pour l’équivalent en essence. Les utilisateurs réguliers constateront ainsi un amortissement rapide.
De plus, la recharge en copropriété est trois fois moins chère que la recharge externe, avec des tarifs préférentiels pouvant descendre à 0,17 euro le kWh en heures creuses. Cette économie significative compense largement les frais d’installation et d’abonnement sur la durée de vie du véhicule électrique. Les bornes connectées contribuent également à optimiser les consommations en permettant de programmer les recharges pendant les périodes tarifaires les plus avantageuses.
Croyez-le ou non, l’installation de bornes de recharges valorise également le patrimoine immobilier. Les appartements dotés d’une place de parking équipée deviennent plus attractifs sur le marché, anticipant l’évolution inéluctable vers l’électromobilité. Cette plus-value immobilière peut représenter plusieurs milliers d’euros selon la localisation et la qualité de l’équipement installé.
Procédures et démarches administratives
Étapes préparatoires et diagnostic technique
Avant toute installation, une évaluation technique approfondie s’impose pour déterminer la faisabilité du projet et dimensionner correctement l’équipement. Cette étude doit analyser la capacité du réseau électrique existant, identifier le point de raccordement optimal et évaluer les éventuels travaux de mise aux normes nécessaires.
Il faut savoir qu’un diagnostic mal réalisé peut entraîner des surcoûts importants et des dysfonctionnements ultérieurs.
L’intervention d’un installateur certifié IRVE (Infrastructure de Recharge pour Véhicules Électriques) est obligatoire pour toute puissance supérieure à 3,7 kW. Cette certification garantit le respect des normes de sécurité et la conformité de l’installation. Le professionnel réalise une visite technique préalable gratuite et établit un devis détaillé intégrant tous les coûts : équipement, raccordement, mise aux normes et main-d’œuvre.
A cet effet, cette phase préparatoire permet aussi d’identifier les aides financières applicables et d’optimiser le calendrier des travaux. L’installateur certifié peut accompagner la constitution des dossiers de subvention et coordonner les différentes interventions techniques. En outre, son assurance professionnelle couvre les éventuels dommages liés aux travaux, sécurisant l’opération pour le demandeur et la copropriété.
Gestion des assemblées générales et modalités de vote
Pour les projets collectifs, l’inscription à l’ordre du jour d’une assemblée générale constitue une étape incontournable. Il est à noter que la loi LOM a simplifié les règles de vote : la majorité simple suffit désormais pour adopter un projet d’infrastructure collective sans frais pour la copropriété. Cette évolution majeure facilite considérablement l’adoption de solutions de recharge mutualisées.
Le syndic ou le conseil syndical ont intérêt à sonder préalablement les résidents pour évaluer l’intérêt du projet et adapter la proposition. Une étude de faisabilité technique et financière doit être présentée, détaillant les coûts, le calendrier et les modalités de financement. Cette préparation minutieuse augmente significativement les chances d’adoption du projet.
Cela dit, lorsque l’infrastructure nécessite des modifications du réseau électrique ou des travaux structurels, la majorité absolue reste requise. Cette distinction importante doit être anticipée lors de la préparation du dossier. En cas de vote défavorable, les copropriétaires conservent leur droit individuel à la prise et peuvent procéder à des installations individuelles selon la procédure classique.
Suivi des travaux et mise en service
La coordination des travaux revêt une importance particulière en copropriété pour minimiser les nuisances et respecter les règles de vie collective. L’installateur doit adapter son planning aux contraintes de l’immeuble et informer préalablement les résidents des interventions programmées. Cette communication préventive évite les conflits et facilite le bon déroulement du chantier.
La mise en service comprend plusieurs vérifications essentielles : tests de sécurité électrique, paramétrage de la borne, formation de l’utilisateur et remise des documents de garantie. L’installateur doit également procéder à la déclaration de conformité auprès du gestionnaire de réseau et souscrire les assurances nécessaires. Ces formalités conditionnent la validité des garanties et la prise en charge des éventuels sinistres.
Par ailleurs, l’entretien et la maintenance de l’équipement doivent être organisés dès la mise en service. La plupart des contrats d’abonnement incluent ces prestations, mais les installations individuelles nécessitent une vigilance particulière. Un carnet d’entretien doit être tenu à jour et les vérifications périodiques réalisées selon les préconisations du constructeur.
Les aides financières disponibles en 2025
La prime Advenir et ses évolutions
La prime Advenir constitue l’aide principale pour l’installation de bornes de recharge en copropriété. En 2025, ce programme financé par les CEE (Certificats d’Économies d’Énergie) couvre jusqu’à 50% des coûts d’achat et d’installation pour les infrastructures collectives, dans la limite de 8 000 euros par copropriété.
Pour les travaux de chaussée et de terrassement dans les parkings extérieurs, un plafond supplémentaire de 5 000 euros s’applique.
Il faut savoir que cette prime ne nécessite aucune condition de revenus et peut être cumulée avec d’autres aides locales sous réserve de ne pas dépasser 80% du coût total. Le montant individuel varie selon le type d’installation : 600 euros HT pour une borne individuelle standard, montant qui s’élève pour les installations collectives plus complexes. A noter que les prises renforcées ne bénéficient plus de ce dispositif depuis août 2022.
La procédure d’obtention nécessite de déposer la demande avant le début des travaux sur la plateforme dédiée du programme Advenir. Les dossiers sont traités dans un délai de 4 à 6 semaines et le versement intervient après validation de la facture d’installation. Cette temporalité doit être intégrée dans le planning du projet pour éviter tout retard.
Le crédit d’impôt et autres avantages fiscaux
Le crédit d’impôt pour l’installation de bornes de recharge a été prolongé jusqu’au 31 décembre 2025. Ce dispositif permet de déduire 75% des dépenses dans la limite de 500 euros, offrant un avantage fiscal substantiel aux particuliers équipant leur place de parking. Cette aide se cumule avec la prime Advenir, optimisant significativement le reste à charge.
La TVA à taux réduit de 5,5% s’applique aux installations de bornes de recharge considérées comme travaux d’amélioration énergétique. Cette réduction tarifaire, non négligeable sur des équipements de plusieurs milliers d’euros, s’ajoute aux autres dispositifs d’aide. Il est à noter que cette TVA préférentielle concerne uniquement les installations réalisées par des professionnels qualifiés.
D’autres avantages fiscaux indirects complètent ce dispositif. L’exonération de taxe sur les véhicules de société pour les voitures électriques encourage les entreprises à s’équiper et, par ricochet, stimule la demande d’équipements de recharge. Cette mesure contribue à démocratiser l’électromobilité et justifie les investissements d’infrastructure résidentielle.
Aides locales et dispositifs régionaux
De nombreuses collectivités territoriales complètent les aides nationales par des subventions spécifiques. Ces dispositifs varient considérablement selon les régions et évoluent régulièrement en fonction des politiques locales de transition énergétique. Il convient de se renseigner auprès des services départementaux ou régionaux pour identifier les aides applicables à sa zone géographique.
Certaines métropoles et agglomérations proposent des accompagnements techniques gratuits pour les copropriétés, incluant des diagnostics énergétiques et des conseils d’optimisation. Ces services publics facilitent la préparation des projets et maximisent les chances d’obtention des financements. Par ailleurs, des prêts à taux bonifiés peuvent être disponibles via les collectivités partenaires.
Il faut dire que l’effet de levier du cumul des aides peut considérablement réduire le coût final d’installation. Avec la prime Advenir (600 euros), le crédit d’impôt (500 euros) et une éventuelle aide locale, le reste à charge pour une borne standard peut descendre sous les 1 000 euros. Cette accessibilité financière accélère l’adoption de l’électromobilité en habitat collectif.
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FAQ : Tout ce Que Vous Devez Savoir pour une installation de borne de recharge en copropriété
Deux solutions principales existent : le droit à la prise pour une installation individuelle, ou un projet collectif voté en assemblée générale. La première nécessite simplement une notification au syndic par courrier recommandé, la seconde requiert un vote majoritaire des copropriétaires.
Le coût varie de 1 500 à 5 000 euros selon la puissance et la complexité des travaux, avec un tarif moyen de 3 500 euros. Après déduction des aides (Advenir, crédit d’impôt), le reste à charge peut descendre à moins de 1 000 euros.
Oui, le locataire bénéficie du même droit à la prise que le propriétaire. Il doit informer son propriétaire et le syndic, et prend en charge tous les coûts d’installation et de maintenance. L’accord du propriétaire peut être requis selon les termes du bail.